LES BLESSURES A L’ENTRAINEMENT.
COMMENT LES IDENTIFIER ?
Alors que cela se produit plus fréquemment dans le cadre de la pratique du ski ou des sports de combat, on constate qu’il est moins courant de se blesser lors d’une séance de culture physique. Toutefois, même si c’est plutôt rare, de petits incidents peuvent survenir pendant une séance de musculation ou un cours de gymnastique et il convient de donner les bonnes appellations aux traumatismes correspondants. On s’est rendu compte également qu’il n’y a pas qu’un choc ou une mauvaise posture qui crée une situation d’incidents, ce peut être un terrain propice tel que s’exercer en état de surmenage ou encore avoir une alimentation déséquilibrée depuis un certain temps.
Les différents traumatismes
La contusion
C’est une meurtrissure occasionnée par un coup porté sur le muscle, cela engendre un écrasement musculaire mais sans déchirer la peau ou fracturer un os. Il est probable qu’il y ait une ecchymose. Il est recommandé de ne pas masser, de rester immobile, de consulter un médecin qui souvent recommande une application de glace durant trois ou quatre jours.
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L’élongation
Comme son nom l’indique, c’est un allongement involontaire d’une partie des tissus musculaires. Elle est caractérisée par une douleur très vive, qui n’apparaît pas ou peu lorsque l’on met le muscle au repos. Il convient de se reposer, d’entourer la zone lésée de chaleur (compresses chaudes), de masser très doucement. Le praticien spécialisé complétera avec compétence ces premiers soins.
Le claquage
Il s’agit d’une distension musculaire ou ligamentaire. C’est très douloureux et entraîne l’immobilité gestuelle. Quelques myofibrilles (les constituants de la fibre musculaire) sont rompues. Une ecchymose apparaît mais pas forcément tout de suite. Il n’y a qu’une chose à faire : consulter son médecin.
La déchirure musculaire
Elle est presque identique au claquage, hormis le fait que de nombreuses myofibrilles sont rompues. Par contre, l’ecchymose apparaît très vite et la déchirure se caractérise par une sorte de noyau dur. Il est conseillé de se faire soigner sans attendre pour ne pas avoir une calcification de l’hématome. Le traitement est en général classique et est caractérisé par une cessation d’activité. Une application de glace en général, matin et soir durant quatre jours, permet de résorber l’hématome. Il faut s’abstenir de masser et le médecin doit être seuxl juge du moment de la reprise d’activités.
La tendinite
C’est une inflammation d’un tendon. Cela peut arriver dans le cas d’un échauffement insuffisant, lorsque l’on ne boit pas assez, ou que l’on se trouve en état de fatigue, ou encore mal chaussé etc… Les avis de traitement étant parfois différents, il est préférable de s’abstenir de tout conseil dans ce domaine, toutefois on préconise du repos pour le muscle en question.
L’entorse
C’est une lésion de l’articulation due à sa distorsion. Elle est souvent accompagnée d’une élongation, voire même d’une rupture des ligaments. Par contre, les surfaces articulaires restent en place. Le traitement dépend de l’importance des lésions ; dans le cas extrême, un traitement chirurgical peut s’avérer indispensable. Pour les petites entorses, il s’agit de bien se reposer, d’appliquer de la glace sur la région douloureuse, et surtout de passer à une phase d’immobilisation progressive le deuxième et le troisième jour suivant la lésion. En général, la marche peut être reprise vers la dixième ou onzième jour.
La luxation
Il s’agit d’un os qui se déboîte de son articulation. Les lésions articulaires, ligamentaires, capsulaires peuvent être d’importance. Il va sans dire que l’immobilisation est de rigueur et qu’une intervention chirurgicale peut, dans certains cas n’être que la seule issues.
Ce ne sont que de brèves informations, mais elles n’ont qu’un but : éviter une erreur d’interprétation et ses conséquences. La logique ne saurait que trop conseiller de prendre un avis médical, avant d’essayer de se soigner soi-même.